La Marseillaise est… strasbourgeoise !
Image : Rouget de L’Isle chantant pour la première fois la Marseillaise en 1792, chez Dietrich à Strasbourg par Isidore Pils (1849)
LA MARSEILLAISE EST… STRASBOURGEOISE !
Nous sommes en 1792, toute l’Europe déclare la guerre à la France et se coalise pour faire échouer la révolution. Le but est de remettre le roi de France sur le trône de peur que les envies révolutionnaires ne s’étendent à d’autres pays.
Le maire de Strasbourg de l’époque (Philippe-Frédéric de Dietrich) demande au Capitaine Rouget de Lisle de composer un chant de guerre pour l’armée défendant l’Est de la France. Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin sera chanté par les volontaires marseillais l’ayant adopté comme chant de marche lors de leurs remontées dans les positions Nord Est de la France. Le chant sera alors baptisé « La Marseillaise ». Ce titre, outre sa simplicité, a l’avantage de marquer l’unité de la nation de Strasbourg à Marseille, de l’Est au Sud.
Elle sera décrétée chant national le 14 juillet 1795.
Outre l’Avenue de la Marseillaise, plusieurs éléments rappellent cet événement dans la capitale européenne :
Les inscriptions sur la Banque de France place Broglie :
Le monument place Broglie :
– On sait depuis 2006 seulement que La Marseillaise ne fut pas entonnée pour la première fois, comme on le croyait, dans un immeuble situé à l’emplacement de la Banque de France, place Broglie, mais dans un hôtel particulier habité par le maire De Dietrich, au 17, rue des Charpentiers.
– Le monument Place Broglie a lui même aussi une histoire :
Connait on le nom des invités chez le maire de Dietrich. ce fameux jour. ma grand-mère me racontait que son grand père, M WIDEMANN, maire de Rothau, y avait assisté et que Mme De Dietrich avait bien plus tard distribué à tous les participants une tasse du service à café. Je n’ai jamais pu vérifier cette tradition familiale.
Malgré mes recherches, je n’ai malheureusement pas trouvé d’informations là dessus 🙁
On sait aussi maintenant que Rouget de Lisle a composé la Marseillaise au N° 126 de la Grand-Rue dans l’appartement du premier étage avec balcon.